LA BELLE ET LE CLOCHARD : SCAMP FAIT DES SIENNES.
LA BELLE ET LE CLOCHARD : SCAMP FAIT DES SIENNES.
Un après-midi, Lady et clochard et leurs enfants étaient allongés devant la cheminée. Pendant ce temps, Jim, leur maître, lisait le journal. Darling tricotait.
Tout semblait calme… Jim se lève et demande qui veut faire un tour avec lui dans le parc ? Lady se précipite vers son maître sa laisse dans la gueule. Il laisse à Clochard la garde de la maison.
Les chiots se rassemblent autour de leur père, Clochard, et lui demande de raconter une histoire. Ils veulent que leur père parle de la période où il était dans la rue.
Clochard raconte alors :
» C’était bien avant que je connaisse votre maman. Alors, j’aimais jouer avec Jock et Trusty de vieux copains. Nous n’avions pas de maître donc beaucoup de liberté. »
Les enfants lui demandèrent :
» Comment tu te nourrissais? « .
Clochard répondit :
» Si le patron d’un restaurant nous donnait des restes de repas, nous mangions. Autrement ce n’était pas facile ! De plus l’employé de la fourrière voulait toujours nous prendre dans son filet et il fallait l’éviter donc se sauver vite !
Quand il faisait beau, nous allions voir le marchand de glaces du zoo qui nous en offrait toujours une !
Nous restions dans le parc jusqu’ à la nuit et hurlions sous la lune. C’était la belle vie ! «
Clochard raconte son enfance jusqu’au retour de Lady. Lorsque Lady arrive, elle dit :
» Clochard, tu vas donner des mauvaises idées aux enfants ! Venez, les enfants, maintenant vous devez dormir… »
Les petits chiens s’endorment sauf Scamp. Il se remémore tout ce que son père a raconté.
Tante Sarah arrive le lendemain. Elle vient promener les chiots.
» J’espère que tu vas être gentil ce matin; Scamp ! Avec moi tu obéiras ! » Annonce-t-elle.
Tante Sarah part en promenade, pendant que Lady leur recommande d’être sage. Fatiguée, elle s’assoit sur un banc et somnole. Les petites chiennes dorment aussi assise par terre, mais Scamp en profite pour s’éloigner. Il se glisse hors de portée doucement… Puis hors de sa vue, il se met à courir très rapidement. Il se promène, seul, dans les rues, sur les trottoirs, traverse la chaussée…
Mais sa laisse s’accroche à une borne d’incendie et il manque de s’étrangler. Scamp s’énerve et sa tête sort du collier…
Scamp aperçoit le zoo. Il se rappelle ce qu’a dit son père et veut s’y promener. Le gardien est occupé avec une petite fille et Scamp se précipite pour passer sur le côté, sans être vu. A la porte est accroché un panneau » interdit aux chiens « .
» Salut les gros chats ! » Crie Scamp en passant devant les lions. Ces derniers sont vexés.
Scamp aboie les singes qui rigolent et lui font des grimaces !
L’éléphant, pour s’amuser, douche Scamp qui s’enfuit vite !…
Le gardien s’interroge sur le motif qui rend alors les animaux aussi bruyants. D’un coup, il aperçoit Scamp !
» Viens vers moi, petit, je ne te ferai aucun mal. » Dit le gardien.
Scamp confiant saute dans ses bras. Le gardien appelle l’employé de la fourrière…
» Peux-tu emmener ce chien qui traîne au Zoo? » Lui demande-t-il.
Scamp est chargé dans son fourgon grillagé…
Tante Sarah arrive à la maison, très contrariée.
« Scamp s’est échappé. Je l’ai cherché partout sans le retrouver. » Dit tante Sarah.
Darling est triste et inquiète.
» Je t’avais prévenu Clochard. Tu donnes des idées d’indépendance à ton fils ! Il est peut-être en danger ! «
Clochard décide d’aller à sa recherche. Il a un excellent flair et pense le retrouver.
» Scamp est très malin, ne te fais pas de souci. » Dit Clochard.
Il part avec Jim à la recherche de Scamp. Clochard flaire une piste… Il s’arrête et voit la laisse accrochée à la borne d’incendie où Scamp a retiré son collier… Il reprend la piste. Le gardien va fermer le zoo.
Jim demande au gardien s’il n’a pas aperçu un petit chien. Le gardien lui explique qu’il l’a remis à la fourrière. Jim est inquiet et repart vite. Il appelle un taxi.
» Nous ne reverrons pas notre chiot si une famille l’adopte ! De plus, il n’a ni collier, ni pièce d’identité. Darling et Lady auraient du chagrin ! » Dit Jim.
Clochard reconnait la voix de Scamp parmi les aboiements des chiens de la fourrière. L’employé ouvre la porte du chenil et Scamp est derrière le grillage. Il attend, confiant, son père.
Jim paye l’amende. Puis il reprend le taxi avec les deux chiens. Jim en arrivant à la maison tend le chiot à Darling.
« Tu nous as inquiétés. Tu as écouté les folles histoires de ton père; Tu es trop jeune pour faire la même chose que lui. » Gronde Lady.
« je ne me sauverai plus « . Rétorque penaud Scamp.
Jim passe un collier au cou de Scamp où figure son nom et son adresse. La famille est réunie…
» Notre chiot est intrépide ! Nous ne sommes pas au bout de nos peines ! » Dit Lady.
» Je crois qu’il a eu peur et qu’il ne recommencera plus ! » Répond Clochard.
Conte écrit et publié par Chantal Flury d’après un film de Disney, le 13 Octobre 2012.