

BECASSINE VENDEUSE.
Bécassine veut travailler. Elle se rend auprès de Madame Quiquou qui veut bien lui apprendre le métier de vendeuse. Tu dois avant tout être polie et ne pas faire attendre les clientes.
» Je serai tout cela » dit Bécassine.
Une cliente arrive et demande :
» Je désire voir différents modèles. «
Bécassine sort les gants du comptoir. Elle se précipite dans les rayons et grimpe sans échelle. Elle grimpe en s’accrochant aux meubles munis de boîtes tiroirs. Hélas ! elle tire un des tiroirs en grimpant et tombe dans une avalanche de gants.
» Quel métier dangereux ! » dit Bécassine.
Elle mange les crêpes L’une après l’autre avidement en disant ce sont les meilleures.
» Non, ça ne va pas ! Vous tenez votre crêpe comme un cigare ! Recommencez ! » crie Tourniquet.
La cliente entendant le bruit accourt…
» Toute la marchandise est à vos pieds. Vous n’avez plus qu’à vous baisser. « dit Bécassine en montrant le tiroir tombé dans lequel elle a mis les gants déjà ramassés.
Alors la cliente se baisse et trouve les gants qu’elle désire acheter.
» Ne la disputez pas ! Je n’ai jamais vu de jeune vendeuse aussi intrépide ! «
BECASSINE GARDE D’ENFANTS.

Une réception est donnée à l’hôtel Majestic.
Bécassine est appelée afin de garder les enfants. Elle se trouve dans une pièce près du vestiaire.
Pour ne pas perdre un des enfants qu’elle garde Bécassine leur met un numéro au cou, porté sur un carton et accroché après un ruban. Elle les assied dans l’ordre qui est de 1 à 18.
Bécassine compte et recompte les numéros.
» Mais où se trouve le numéro 17 ? » dit-elle.
Elle sor de la pièce en criant:
» Avez-vous vu le numéro 17 ? «
Quelqu’un lui tend un parapluie. Au même moment La maman de l’enfant perdu arrive. Elle entend Bécassine.
» Le 17 mais c’est le mien ! » s’exclame-t-elle.
On lui tend le parapluie portant un papier et un numéro 17.
» Mais c’est un parapluie ! Ce n’est pas mon fils ! » proteste la dame.
» Il ne vous ressemble pas. » répond Bécassine.
Heureusement l’enfant est revenu. Il se précipite vers sa mère. Elle est si contente qu’elle ne dispute même pas Bécassine.
BECASSINE SERVEUSE.


Une réception est organisée pour le tournage d’un film. Bécassine est engagée pour aider le maître d’hôtel.
» Puis-je vous aider ? » demande timidement Bécassine.
» Je vais vous tester ! Préparer des sandwichs ! » répond le maître d’hôtel.
Bécassine se met au travail. Elle tartine le pain mais ça n’est pas une réussite…
» Cassez les oeufs durs qui sont dans les corbeilles. » demande maintenant le ^maître d’hôtel.
» Casser des oeufs ? Il est fou ce maître d’hôtel ! » pense Bécassine.
Mais elle s’exécute. Elle grimpe sur une chaise et les fracasse sur le sol en bouillie.
Le maître d’hôtel l’aperçoit :
» Casser, c’était éplucher ! » hurle-t-il.
» Il fallait m’expliquer ! » se plaint Bécassine.
Les invités arrivent et Bécassine est au buffet. Un vieillard à l’habit limé approche :
» Mon pauvre homme, vous devez avoir faim ! Tenez, je vais vous emballer des gâteaux. Vous pourrez les mettre dans votre poche. Inutile de vous gêner pour le propriétaire très riche et avare, il ne le verra pas et je ne lui dirai rien. » lui dit Bécassine.
» Si il saura tout puisque je suis le propriétaire. » répond l’homme.
Bécassine pour faire divergence prend une bouteille de champagne et essaye de l’ouvrir…Malheur aux belles actrices costumées en habits d’époque. Elle les arrose de champagne…
» Pardon ! Excusez moi ! » clame Bécassine.
Le maître d’hôtel est très en colère. Mais un invité s’exclame :
» Restez, mademoiselle. Cette réception risquait d’être ennuyeuse et grâce à vous, elle est devenue amusante. «
BECASSINE FAIT DE LA PUBLICITE.


Un jour, on demande à Bécassine de faire de la publicité pour les crêpes bretonnes.
» Etes-vous d’accord ? » demande Monsieur Tourniquet.
» Bien sûr ! Ce doit être merveilleux de faire un film et de devenir célèbre. » répond Bécassine.
Monsieur Tourniquet emmène Bécassine sur le lieu du tournage et lui montre une boite de crêpes.
» C’est facile. Vous devez juste déguster une crêpe avec gourmandise ! » dit-il ?
Bécassine obéit dès qu’elle entend tourner » Moteur ! «
Celà fait dix fois que l’on refait la scène et Bécassine a mal au coeur.
» C’est bon pour moi ! » dit enfin le metteur en scène.
» C’est bon pour moi ! » dit l’ingénieur de son.
» C’est mauvais pour l’estomac. Elles m’ecoeurent. Si j’en mange plus de 1 à l’heure, j’explose et je meurs ! » dit Bécassine.
BECASSINE COW-BOY.


Bécassine est en Amérique. Elle dit à Monsieur Colt :
» Je suis née à Clocher-les-Bécasses. Je connais les poules, les canards, les chevaux. » dit Bécassine.
» Oui mais tu ne sais certainement pas te servir d’un lasso. » répond Monsieur Colt.
» Il sert à quoi ? C’est un piège à fourmi ? « rétorque Bécassine.
Monsieur Colt explique à Bécassine comment lancer le lasso pour attraper les bêtes qui s’échappent.
» Je vais m’exercer. » dit Bécassine.
Mais la corde s’enroule autour d’elle et la ligote comme un saucisson. Puis en essayant encore le lasso s’enroule autour de ses jambes et elle perd l’équilibre. La troisième fois, elle lâche son lasso.
» Mais ça marchera ! » crie Bécassine à Monsieur Colt.
Cette fois Bécassine envoie le lasso qui passe au-dessus d’une palissade faites de rondins de bois. Bécassine a gagné ! Elle tire, tire et soudain… un visage rouge et des yeux furieux.
C’est Monsieur Colt que Bécassine a attrapé.
BECASSINE MANNEQUIN.


Madame de Grand-Air va chez sa couturière avec Bécassine et la petite Loulotte.
Elle ne sait quelle robe choisir et demande à Bécassine de faire le mannequin. Elle lui demande de défiler devant elle.
» Moi mannequin ? » se dit Bécassine.
Elle se demande alors comment défiler comme un mannequin.
Faut-il faire des petits pas ou des grands? Se tenir droite ou pas ?
» Allons, je vais vous habiller ! » dit la couturière.
» Je vais défiler comme les grands mannequins devant Madame Grand-Air ! » se dit Bécassine.
Alors elle marche les bras levés, la bouche en coeur comme une grosse oie.
» ha ! ha ! ha ! comme mannequin vous êtes spéciale mais comme clown , vous êtes excellente Bécassine ! «
Conte écrit et publié par Chantal Flury le 01 Juillet 2010, d’après les histoires de Bécassine.